How did I swim 15 kilometers – Comment j’ai nagé 15 kilomètres – Part II
Inspection des vagues avant une course à Thonon les Bains – C’est quand tu vois ce genre de conditions (déplorables) que tu demandes pourquoi tu t’es embarqué dans un truc pareil!
Merci pour vos petits mots qui ont fait suite à mon dernier post qui m’ont beaucoup émue. C’est hyper chou de voir que ça pourrait motiver certains d’entre vous.
Je continue dans ma lancée du 15 km, je suis un peu sadique de vous faire attendre mais c’est une histoire qui doit être racontée dans son intégralité pour faire sens. C’est comme si je vous dictais la fin d’un film sans vous expliquer le début. Ça serait dommage non ?
Avec le recul, je réalise que ces 15 kilomètres sont bien plus qu’une course. C’est tout un parcours personnel et j’espère qu’en vous le décrivant ici vous réaliserez que rien n’est impossible.
Pour en revenir à nos moutons, après cette fameuse première course longue distance sur le lac Léman, dont je vous parlais ici, j’ai décidé de continuer la natation. Après tous ces efforts, pourquoi s’arrêter en si bon chemin? D’autant plus que je commençais à avoir de bonnes sensations.
Je nageais solo de mon côté, mais le vrai visage de la ligne publique s’est dévoilé au grand jour. Elle est diabolique : C’est un mélange entre Tetris, un rallie face à des 2VC et de la boxe thaïe. Il faut jongler entre les coups de palmes, les brasseurs, les lents, les « plaquetistes », bref…. C’était l’angoisse ! Alors sans avoir vraiment trop réalisé quoi / comment, me voilà inscrite en club de natation.
Parce qu’on peu nager et AUSSI kiffer
Alors le club, c’est toute une histoire. Je me suis pointée à mon premier entraînement avec un maillot orange fluo histoire de ne pas trop me faire remarquer. J’explique mon parcours à l’entraîneur et il me dit gentiment « on va faire un essai et t’inquiète pas, il y a aussi des groupes pour les débutants » AKA pour d’apprendre à nager 🙂
Il a bien vu que je n’avais pas de bonnet, et c’est en détail qui ne trompe pas. Pas de bonnet = débutant fini. Sauf que moi ça je ne le savais pas et j’ai bien dû passer les 2 premiers mois d’entraînement comme ça jusqu’au jour où l’on me dit que le bonnet est impératif si tu veux mieux glisser dans l’eau. Je ne vous explique pas la touche, nager sans bonnet c’est un peu comme faire du surf avec les fesses à l’air et personne ne me l’avait dit…
Et puis il y a ma première nage en papillon. Le papillon c’est pas inné, ça n’est même pas faisable du tout, alors quand il a fallu le nager pour la première fois…. J’aurais bien voulu voir ma tête.
Je me suis mise sous l’eau histoire de voir comment faisaient les forts, j’ai ravalé ma fierté et je me suis jetée à l’eau tant bien que mal.
En fin de compte, ça ne devait pas être si catastrophique que ça puisque me voilà, 2 ans plus tard, toujours en club et qu’est-ce que je kiffe !
La team de choc de Seynod Natation avec notre coach: Marjorie, Catherine, Laurence, Karine, Pierre et moi 🙂
A croire que je ne veux vraiment pas vous en parler de ces 15 kilomètres. Et puisqu’ils méritent une page entière d’anecdotes, je préfère y consacrer un article entier. Promis, c’est dans le prochain épisode que ça se passera !
xxx
Anouck